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24 avril 2124, 20h24
Le Grand Effondrement entamé il y a un siècle a pris fin. Partout où nous venons creuser nos terres, nous tombons sur les vestiges du Superfluzozoïque Supérieur. Thermomix, jouets Pat’ patrouille, bougie connectée : tous ces étranges artefacts, dont nous avons oublié la signification, sont aujourd’hui les témoins d’une ère qui a failli précipiter la Terre vers son anéantissement. Parmi cet amas d’objets superflus, nos archéologues ont exhumé dans les ruines de la cité de Strasbourg les restes d’une maison d’édition, curieusement appelée « 2024 ».
Livres, estampes, tablettes lumineuses, grandes planches de bois illustrés, beignets à la framboise ; à ce fatras accumulé, une seule théorie semble donner un sens. Baptisée La Grande Coïncidence, celle-ci veut qu’en atteignant cette fatidique année 2024, les éditions aient provoqué leur propre mort et entrainé à leur suite l’humanité dans un vaste cycle d’effondrements, associant explosions de comètes, disparition du système de retraite par répartition, et ringardisation de ses fondateurs.
Ils ont déjà loué cette exposition:
Ville de Strasbourg, lors de l’évènement Strasbourg Capitale mondiale du livre 2024, avril 2024
Festival du livre de Chaumont, mai 2024
Note
L’exposition n’est plus disponible dans sa version extérieure, mais nos deux archéologues Simon et Thibault ont adapté une version intérieure performée, à découvrir ici :
